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Les Cris, la suite

Les Cris, la suite

Le blog du journal du lycée Jean Vilar VLA


PROBLEME DE L'AVENIR : FINI LE STEAK DANS 50 ANS ?

Publié par Les Cris, la suite sur 3 Mai 2014, 21:35pm

Catégories : #En savoir plus sur ...

La production mondiale de viande a atteint 284 millions de tonnes en 2009. L’augmentation de la population mais aussi l’alimentation de plus en plus carnivore de celle-ci en sont les principales causes. La viande, qui constitue le principal apport en protéine du corps humain, est nécessaire à notre alimentation. Mais la production de viande n’est pas sans conséquences. Un problème auparavant sans solution était posé : comment continuer de manger de la viande, sans que sa production ne soit trop mauvaise pour l’environnement ? Aujourd’hui, cette question pourrait avoir trouvé sa réponse.

La consommation de viande en grande quantité a des conséquences extrêmement néfastes sur l’environnement : sur l’effet de serre, la pollution de l’eau, notre santé, la faim dans le monde, mais aussi pour la déforestation.

15 000 LITRES D’EAU POUR UN SEUL KILO DE VIANDE

En effet, des études ont prouvé que l’élevage de viande contribuait à l’effet de serre plus encore que la circulation automobile. Cela s’explique avant tout car les animaux rejettent du méthane dans l’atmosphère. De plus, les animaux consomment 8% de l’eau potable mondiale contre 1% pour les humains (douche, industrie...). De plus, 15 000 litres d'eau sont nécessaires à la production d’un seul kilo de bœuf.

Sans oublier que l’alimentation de ces animaux est la principale cause de la déforestation en Amérique centrale. Une des causes provient du soja. Celui-ci constitue un élément important de l’alimentation de la plupart des animaux d’élevage. Par exemple, il faut environ 7 à 16 kilos de soja pour 1kg de bœuf. Or la culture du soja à grande échelle provoque la déforestation de la forêt amazonienne au Brésil.

9 MILLIARDS DE PERSONNES A NOURRIR

Des études prévoient que dès 2050, la consommation de viande devrait doubler. En effet, il est prévu que nous soyons 9 milliards sur la Terre d’ici 2050. La demande de viande va alors logiquement augmenter avec l’augmentation de la population, et surtout son enrichissement. Pour résoudre ce problème, plusieurs solutions ont été envisagées : l’alimentation avec des insectes, ou le végétarisme. Mais changer d’alimentation si radicalement serait dur pour un bon nombre de personnes. Le 17 Avril 2013 a apporté une nouvelle solution a ce problème.

A cette date a été créé un hamburger fait à partir de viande de synthèse (viande in-vitro) par l’équipe du chercheur hollandais Mark Post, directeur du département de physiologie vasculaire. Six ans de recherches et de travail ont été nécessaires pour fabriquer toutes les cellules musculaires qui composaient le steak de ce hamburger. Son prix : 300 000 euros. Bien-sûr, les coûts de production pourraient fortement baisser si les steaks étaient produits à échelle industrielle. Mais qu’en était-il du goût ? D’après plusieurs personnes, le goût était plutôt satisfaisant.

DE LA VIANDE IMPRIMEE ?

Au Etats-Unis, de la viande in-vitro est également fabriquée mais avec une technique de synthèse différente. Le chercheur Gabor Forgacs a réalisé la synthèse de la viande avec une imprimante 3D. Celle-ci fonctionne avec de l’encre biologique et fabrique la viande de synthèse couche après couche. Pour l’instant, ces recherches sont privées et financées par de riches mécènes américains. Mais certains organismes publics commencent à s’y intéresser, car ils espèrent eux aussi trouvé des solutions pour nourrir l’ensemble de la planète.

Pour le moment, Mark Post est convaincu de la future réussite de la viande in-vitro. D’après lui celle-ci serait à la fois bon marché, écologique et sans dangers pour les animaux. Elle ravirait donc aussi bien les végétariens, que les personnes au budget restreint. Mais qu’en sera-t-il des personnes qui ne voudront pas passer le cap de la viande in-vitro, quitte à oublier leurs côtes de bœuf ? Les changements de mentalités seraient certainement très longs à intervenir.

Rachel L. (Les Cris n°6)

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