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Les Cris, la suite

Les Cris, la suite

Le blog du journal du lycée Jean Vilar VLA


Exercices de style

Publié par Les Cris, la suite sur 12 Mai 2016, 18:25pm

Catégories : #Quartier libre

Exercices de style

L’exercice consiste à écrire quelques lignes selon des figures de styles imposés qui sont le sonnet, le cadavre exquis, la strophe et un son répété dans chaque vers.

Un sonnet (1) : le sonnet est une forme de poème comportant quatorze vers (Sonnet du délire)

Un cadavre exquis (2) : le cadavre exquis est un jeu surréaliste pour lequel deux ou plusieurs personnes écrivent un élément d’une phrase sans savoir ce qui a été écrit précédemment. Le jeu s’appelle ainsi car les surréalistes ayant joué pour la première fois sont arrivés à la phrase suivante : « Le cadavre exquis boira le vin nouveau ». Celui-ci-dessous (D’une femme inconnue) est constitué de citations.

Une strophe (3) : une strophe est un groupement organisé de vers pouvant comporter une disposition particulière de rimes (Strophe du cœur).

Un même son est répété dans chaque vers (L’heure parfaite) (4).

1. Sonnet du délire

O délire psychotique qui m’envahit

Qui m’ennuie, qui m’oppresse, ton pouvoir est roi

Mais pourquoi seulement t’empares-tu de moi ?

D’une pauvre âme innocente tu tortures l’esprit.

Quand la nuit ronge le jour, déverse une pluie

Que le soleil s’efface, trouve le sommeil

C’est alors que la lune surgit et m’éveille

Obscurcissant mes jours, obscurcissant ma vie.

O délire mortel que me fais-tu subir ?

Voudrais-tu à mon tour que j’en vienne à mourir ?

Il est une souffrance qui m’est inexpliquée.

Et la nuit je suffoque, et le jour je m’ennuie

Tu restes toujours là me tenant compagnie

O spectre nostalgique, je suis condamné.

2. D’une femme inconnue

D’une femme inconnue et que j’aime et qui m’aime,

où la mer et l’amour ont l’amer pour partage,

Le scandale du monde est ce qui fait l’offense

et ce n’est pas pêcher que pêcher en silence.

Ô servitude infâme imposée à l’enfant,

Déjà sous le labeur à demi sommeillant,

Dans son amour sublime il berce sa douleur.

Et, accroupis sous les dents d’une machine sombre,

Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Ivre de volupté de tendresse et d’horreur

3. Strophe du coeur

Que désormais le cœur, les peines et l’amour

Unissent entre eux leur beauté de velours

Que les mœurs, les diables, les raisons et la fin

Préparent un combat, ils resteront sur leur faim

4. L’heure parfaite

Un amour vaut du velours

Voit passer un dinosaure trépassé qui vaut un trésor

Se moquant d’un sentiment puant qui tire du pire

des néants naissant

Vient la terre en guerre,

et guère vont se taire

Remplace la douleur par de la couleur

Egoïste guillotiné,

et le vide de la vie est triste

Petite fleur il est l’heure parfaite

Marine T., Chloé C.

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